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Aménagement du camping-car Peugeot Boxer - Déconstruction et plancher

Une fois la décision prise d'acheter le Peugeot Boxer L3H2, il fallait passer à la première grande étape : la déconstruction. Avant de pouvoir y mettre quelque chose de nouveau, il faut enlever l'ancien - de manière conséquente et approfondie. Dans mon cas, cela signifiait : démonter la cloison, enlever l'étagère et retirer le plancher pour le reconstruire ensuite de manière fine et stable. Je montre ici comment j'ai procédé, quelles décisions j'ai prises et ce que je ferais la prochaine fois à un endroit légèrement différent.

Enlever la cloison et l'étagère

Le Boxer est arrivé comme un véhicule utilitaire classique : une étagère était installée dans l'espace de chargement et une cloison massive séparait la cabine de la zone de chargement. L'étagère se laissait démonter sans grande surprise. La cloison de séparation était une autre paire de manches : lourde, solide et solidement vissée. Comme beaucoup d'autres, j'ai d'abord essayé de la revendre - sans succès. Finalement, elle a fini à la décharge. Ce n'est pas beau, mais cela montre que toutes les pièces ne peuvent pas être réutilisées de manière judicieuse. Pour l'étagère en vieux panneaux de coffrage, j'ai tout de même obtenu 50€.

Bruit de roulement sans cloison de séparation

On a tendance à le sous-estimer : sans cloison de séparation, le fourgon devient extrêmement bruyant. On est soudain assis dans une caisse de résonance en tôle nue. Les courts trajets sont déjà désagréables, les longs voyages à peine envisageables. Comme solution provisoire, j'ai tendu une couverture épaisse derrière les sièges et recouvert les passages de roue de couvertures supplémentaires. C'est ainsi que le véhicule a pu être déplacé sur des centaines de kilomètres. C'est là que j'ai compris qu'une isolation phonique et thermique bien pensée n'était pas un luxe, mais la base du confort de conduite. (Je traiterai de l'isolation des murs/plafonds dans un article séparé).

Retirer le plancher, le nettoyer et le préparer

Le véhicule contenait déjà un robuste plancher en contreplaqué Sortimo avec un revêtement plastique. Je l'ai retiré, nettoyé à fond et préparé pour une nouvelle installation. Cela ne permet pas seulement d'économiser de l'argent, mais présente deux autres avantages : Premièrement, le panneau s'adapte parfaitement à la géométrie du sol à sa sortie d'usine. Deuxièmement, j'ai pu conserver les points de fixation d'origine et les utiliser plus tard pour arrimer des sangles. Ce détail s'est avéré extrêmement utile dans la pratique, que ce soit pour fixer des éléments pendant le démontage ou pour sécuriser le chargement.

Des panneaux XPS comme support élancé

Sous le plancher Sortimo, j'ai placé des panneaux XPS de 2 cm d'épaisseur. De nombreux autoconstructeurs misent à cet endroit sur l'Armaflex ou sur une construction en lattes. Les deux fonctionnent - j'ai opté pour l'XPS pour plusieurs raisons :

• Une couche d'isolation continue : contrairement à une structure à lattes, l'isolation n'est pas interrompue par des lattes de bois. Cela réduit les ponts thermiques et donne une sensation homogène et calme lorsque l'on marche.
• Installation rapide : découper les panneaux, les coller point par point, c'est tout. Pas d'alignement ni de vissage d'un lattage.
• Avantage de poids : l'XPS est nettement plus léger qu'une ossature en bois classique - chaque kilo économisé se paie en charge et en confort de conduite.
• Hauteur de construction plate : 2 cm ne portent pas à conséquence. C'était important pour moi, car nous voulions intégrer plus tard un troisième lit et chaque centimètre de hauteur intérieure compte.

J'ai collé les panneaux XPS par points pour qu'ils ne glissent pas. Un collage sur toute la surface n'était pas nécessaire, car nous avons vissé le sol avec les plaques de fixation d'origine. Par-dessus, le sol Sortimo nettoyé est revenu. Le résultat : une structure de sol stable, légère et suffisamment isolée qui, jusqu'à aujourd'hui, fait son travail sans se faire remarquer.

Petit point faible au niveau de l'accès latéral - c'est ainsi que je ferais aujourd'hui.

Un endroit s'est révélé optimisable au quotidien : l'accès latéral. Ici, le sol est soumis à une forte charge ponctuelle et on remarque que l'XPS s'y comprime un peu. Si je devais reconstruire le plancher, j'utiliserais des lattes de bois de calage dans cette zone (uniquement à cet endroit, pas sur toute la surface) afin de transmettre proprement la charge à la carrosserie. À tous les autres endroits, le système ne montre aucun relâchement ; la structure est absolument solide.

Alternative : plaque de fond pour les camping-cars Heinrich

Un conseil si le véhicule ne dispose pas d 'un plancher Sortimo ou si l'on souhaite tout simplement s'épargner du travail : chez Wohnmobile Heinrich, il existe une plaque de plancher qui est directement installée et moussée sur place. C'est une solution très simple, bon marché et rapide, que j'aurais choisie si je n'avais pas déjà eu la dalle Sortimo chez moi.

Note de transparence : je n'ai aucune coopération avec cette entreprise. Cette remarque est purement un conseil pratique pour d'autres personnes qui cherchent une solution de sol simple.

Conclusion : déconstruction & sol

La déconstruction est la base de tout le reste. Ce n'est que lorsque la cloison, l'étagère et l'ancien sol sont sortis que l'on obtient l'espace dans lequel l'aménagement peut être planifié et réalisé de manière judicieuse. Pour ma construction de sol, la combinaison de XPS (2 cm) et de panneaux Sortimo réutilisés s'est avérée idéale : légère, rapide, isolée en continu et stable. Il n'y a qu'au niveau de l'accès latéral que je renforcerais à l'avenir de manière ciblée avec une latte en bois.

Dans le prochain article de la série, il sera question du support de ceinture et des places assises - pourquoi j'ai opté pour une solution de Reikon, comment s'est déroulée l'installation chez Wohnmobile Heinrich à Zeilingen et pourquoi j'y ai tout de suite pris le rembourrage et le revêtement pour gagner du temps.